Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Maghreb Actualité
Maghreb Actualité
Publicité
Derniers commentaires
9 mai 2006

La plupart des connectés sont en Afrique du Nord et en Afrique du Sud.

Dans un rapport de 213 pages publié hier par Research and Markets et intitulé ADSL et Internet en Afrique, une étude détaillée sur le sort d’Internet en Afrique, on apprend que le taux de pénétration d’Internet en Afrique reste toujours bas due selon le rapport aux conditions des lignes téléphoniques mal adaptées aux nouvelles technologies.
En début 2006 le taux de pénétration était de 4% en hausse par rapport à la même période de l’an  2005 (2.6%).

Le plus haut taux de pénétration a été enregistré aux Réunion et aux Seychelles (plus de 20%) suivis des Iles Maurice (15%) et le Maroc (12%). (Dans les pays développés le taux est supérieur à 50%).

Néanmoins, plusieurs pays africains ont enregistré des taux de croissance de trois chiffres comme en Côte d’Ivoire, le Maroc, le Sénégal, le Soudan et la Tanzanie.

Le nombre de pays offrant l'ADSL en Afrique  a atteint 21 à la fin de 2005, contre 15 en 2004.

En début 2006, 95% de tous les abonnés d'Internet au Maroc employaient déjà les services ADSL - un pourcentage exceptionnellement élevé pour l'Afrique-.

L'Egypte a surpassé l'Afrique du Sud en 2004 en termes de nombre d'utilisateurs d'Internet, grâce à un marché beaucoup plus libéral. On estime qu'autour de 5 millions d’égyptiens accèdent à l'Internet en 2005, contre 2.7 millions à la fin 2003, tandis qu’en Afrique du Sud le nombre d’internautes a stagné autour des trois millions pour reprendre sa croissance en 2005 grâce à la baisse des prix de l'ADSL

Bien qu'il est difficile de mesurer le nombre d'utilisateurs d'Internet en Afrique, le nombre de souscrits à des abonnement chez des fournisseurs d’accès (ISP) est estimé en début 2006 à 5.5 - 6 millions (en croissance significative par rapport à 2005 ou le nombre était de 2 millions).
La plupart des connectés sont en Afrique du Nord et en Afrique du Sud.

Cependant, chaque compte Internet en Afrique est partagé entre 3 à 4 personnes. Etant donné les taux de pénétration très bas de PC, la plupart d’utilisation d’Internet se fait dans des cybercafés , des tele-centres de communauté, des écoles et d'autres types d’accès à Internet.

Pour plus que la moitié des pays africains, un an d'accès d'Internet coûte plus que le revenu annuel moyen.
C’est seulement en Egypte, Libye et aux  îles Maurice ou le coût annuel d’abonnement est moins de 10% du revenu annuel  moyen.

Les prix inférieurs résultent de la déréglementation, la concurrence et les investissements étrangers dans le secteur TIC et dans certains cas les subventions des gouvernements.

Digital Access Index (DAI) est un indice créé par l'Union internationale des télécommunications pour mesurer la capacité des individus d'un pays donné à accéder aux technologies de l'information et de la communication. Les notes vont de 0 (incapacité totale) à 1 (accès parfait).
Seuls quelques pays africains ont un Accès de niveau moyen (DAI de 0,3 à 0,49) : l'Afrique du Sud, la Namibie, le Botswana, la Libye, la Tunisie, l'Egypte, le Cap Vert, l'Algérie, le Gabon et le Maroc.
Tous les autres pays africains font partie de l’Accès de faible niveau (DAI).
Synthèse : MKM : selon Research and Markets

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité